Il est originaire de Maloula (en Syrie) (d'où son nom), l'un des rares lieux au monde où l'on parle encore arâméen, la langue du Christ. J'ai eu le privilège dans le petit monastère de ce village d'entendre le Notre Père, ainsi que Notre-Seigneur l'a enseigné aux apôtres. Les habitants de Maloula ont été plusieurs fois horriblement persécutés pour leur foi chrétienne.
Lors de mon enquête à Damas plusieurs personnes, dont des prêtres, m'ont affirmé que le Père Malouli était réfractaire à toute manifestation extraordinaire en lien avec la foi. Il y en a eu plusieurs à Damas depuis quarante ans, il les avait alors combattues violemment.
Il a eu connaissance des événements de Soufanieh dès le jour où les agents de la Sûreté et le médecin ont rencontré Myrna. Il a été invité à se rendre sur place, afin de constater personnellement l'huile qui exsudait de l'icône, il a catégoriquement refusé, affirmant: - "Je porte une soutane et je ne veux pas engager l'Église dans une affaire dont j'ignore la tête et la queue."
Il se passera deux semaines avant qu'il ne se rende à Soufanieh.
La première fois, il a tenu à être accompagné de son supérieur le Père Farah et de la mère supérieure des Filles de la Charité.
Il affirme qu'alors il ne se préoccupa pas de voir couler l'huile
de l'icône, mais qu'il désirait rencontrer Myrna. En quelques
questions dont certaines étaient d'ordre théologique, il
a été convaincu qu'il n'y avait pas de supercherie et qu'une
manifestation surnaturelle était possible. Dès ce jour le
Père Malouli a décidé de venir se joindre à
la foule en prière.
Des intellectuels syriens (médecins, avocats, enseignants...) ne se sont intéressés aux événements de Soufanieh que lorsqu'ils ont su que les Pères Malouli et Zahlaoui étaient fréquemment sur les lieux et semblaient favorables. Si dans l'avenir l'Eglise authentifie ces manifestations, le Ciel ne pouvait pas mieux choisir ses deux propagandistes.
-Source: Christian Ravaz: Les Apparitions de Damas
Il fut témoin priviligié des premières heures des apparitions et des signes qui se sont manifestés à Soufanieh. Il a transcrit fidèlement les messages. Il a observé et noté avec minutie tout ce qui se passait dans la maison de Soufanieh, où il a pratiquement pris demeure. Il a assuré une analyse impartiale des évènements. Il fut le témoin fidèle des évènements, le guide spirituel de Myrna et l'aumônier de tout ce monde qui arrivait en pèlerin.
Selon ses propres mots: "Je me suis laissé prendre corps et âme par le phénomène de la Vierge à Soufanieh".
Il fit l'expérience totalement inattendue pour lui, de recevoir un message de la Vierge, suite à une question qu'il avait posée en prières: "Vierge, éclaire-nous, de peur que nous ne commettions une gaffe préjudiciable à Ton programme." Et la réponse lui fut donnée quelques minutes après dans le message du 21 février 1983: "Dieu me sauve, Jésus m'éclaire, le Saint-Esprit est ma vie, c'est pourquoi je ne crains rien, n'est-ce pas Mon fils Joseph ? ".