Pour éclairer les esprits à propos de ce qui s'est dit et se dit, sur ce qui arrive dans l'une de nos familles bénies à Soufanieh, le Patriarcat juge (bon) de donner les éclaircissements suivants:
1. Les miracles sont choses ordinaires pour Dieu, même s'ils ne paraissent pas ordinaires pour nous, parce que Lui est le Tout-Puissant, et c'est Lui qui créa les lois de la nature, et Il peut les outrepasser quand Il veut, et sans Lui quelque chose peut-il être béni ou une guérison avoir lieu?
2. La maison où s'est produite une vision non-ordinaire est une maison croyante et une famille orthodoxe fière de sa foi, et où personne ne prétend à la sainteté comme beaucoup se l'imaginent. Madame Marie est douce et humble et son mari est un ouvrier actif dans l'Église, et tous deux voient en Dieu un Bienfaiteur éminent du foyer qui a été fondé grâce à Sa bénédiction et Sa complaisance.
3. Il est arrivé au Siège d'Antioche de constater plusieurs phénomènes qui renforcent la foi. Sednaya et Maloula demeurent un champ de l'activité divine. Et tous (ces phénomènes) apparaissent et parfois disparaissent, ce qui est devenu habituel dans la vie de la Sainte Eglise.
4. La reconnaissance d'un miracle est une affaire difficile et infiniment grave. Pour le prouver il est de nombreuses conditions objectives qui ne se réalisent que grâce à des médecins spécialistes désignés par les responsables de l'Église pour connaître la nature de la maladie, afin de constater si la guérison est effective et si elle s'est réalisée d'une façon extraordinaire. Il faut s'assurer que cette guérison est une guérison totale, complète et permanente, parce que le Seigneur ne fait pas les choses à moitié ou en partie seulement. Si toutes les données ne se réalisent pas, l'Église ne peut reconnaître l'existence d'un miracle. Mais dans tous les cas, elle reconnaît la faveur de Dieu et Sa miséricorde envers nous ses créatures.
5. C'est pourquoi, nous nous adressons aux fidèles, (leur) demandant de continuer à offrir leurs actions de grâces au Seigneur du ciel et de la terre, et de cesser toute exagération dans les paroles, ou tout emballement dans la conduite, afin que cela ne se retourne pas contre Dieu et l'Église et la famille bénie Akhrass et Nazzour.
6. Nous déclarons de même que l'Icône Sainte sera transférée de la maison où elle est, jusqu'à l'église de la Sainte-Croix, où se trouve le lieu digne de la louange au Sauveur et à Sa Mère la Vierge. Nous prions les fidèles qu'ils n'imposent pas à Madame Marie (Nazzour) et à son époux ce qu'une personne ne peut supporter. Que Dieu maintienne sur vous Sa grâce, qu'Il vous fortifie et qu'Il répande Ses bienfaits sur notre peuple fidèle. Damas, le 31 décembre 1982,Signé par le Chef de la Chancelleriedu Patriarche grec-orthodoxe à Damas, Syrie (Traduit de l'original en arabe)
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