132

Mai 1990

Mercredi 2 mai

Pour la première fois, je rends visite au nouveau secrétaire du nonce, Mgr Sérapion, qui est Africain. Je lui remets les documents concernant les derniers événements de Soufanieh. Il me parle de son impression personnelle sur Myrna, qu'il a trouvée «étonnante de simplicité et d humilité, dans son attitude comme dans ses réponses».

- Pourtant, me dit-il, je lui ai posé de nombreuses et insidieuses questions.

Nous nous promettons de prier l'un pour l'autre.

L'après-midi, à 15 heures exactement, Myrna me prie par téléphone de venir à Soufanieh. J'y trouve trente-cinq pèlerins français, conduits par M. Pellegrino Pedrocchi qui a assisté à l'extase du 26 novembre 1989. Il y a aussi trois jeunes moines de la congrégation de "Sitio", en Côte d'Or, dans leur longue robe brune. M. Pellegrino me demande aussitôt de leur raconter Soufanieh, sans me limiter par le temps. Cela me prend deux heures pleines. Tout est filmé sur vidéocassette. Ils M'écoutent dans un silence remarquable. Leur écoute me paraît être une prière. De temps à autre, je remarque dans leurs yeux une larme furtive. Finalement, je réponds aux questions qu'ils me posent et conclus en ces termes :

- Je vous ai dit ce que nous avons vu et entendu. Le croyant est quelqu'un qui voit par les yeux d'un autre croyant. Vous aussi donc, vous êtes appelés à redire ce que vous avez entendu et vu. Car vous avez effectivement vu par nos yeux et entendu par nos oreilles. N'ayez donc pas peur.

Le moins jeune parmi les prêtres dit alors tout haut et devant le groupe :

- C'est exactement ce que nous attendions de vous. Au nom de tous, je vous remercie pour votre témoignage. Je vous engage à nous visiter quand vous irez en France. Là, il y aura aussi des personnes qui vous écouteront avec foi et joie.

Samedi 12 mai

A l'aube, je termine avec le cameraman Nabil Choukair le commentaire complet des trois vidéocassettes de Soufanieh. Travail désiré depuis tant d'années par le P. Malouli et moi-même. J'ai visionné deux fois les trois films, malgré ma connaissance parfaite des faits. J'avais noté toutes les phases dans leur déroulement, à la seconde près. Puis j'avais écrit une partie importante de ce commentaire, de peur que la moindre hésitation ou erreur, si minime soit-elle, ne s'y glisse. Nabil est durant tout ce travail un modèle de patience, d'attention et de bonne humeur. Une fois le travail achevé, nous ressentons tous deux une joie indicible. Nous terminons par où nous avons commencé : la prière à genoux, pour demander la lumière et la droiture.

Le matin, près d'une heure avant de quitter Damas pour Alep, je téléphone au patriarche Zakka, pour lui dire au revoir. Il me demande de venir sans tarder. Inquiet, je m'empresse d'aller le voir. Il m'accueille par des mots rassurants. Il veut me mettre au courant de la dernière visite que lui a faite le nonce apostolique à Damas. Celui-ci, cherchant à connaître l'avis du patriarche sur Soufanieh, s'est entendu poser cette question :

- Que pensez-vous du christianisme ?

Étonné, le nonce avait cherché une explication. Le patriarche lui avait répondu : ' lise - Tout le christianisme repose sur les miracles. L'histoire de l'Église en fourmille. Pourquoi donc n'y en aurait-il pas à Damas ou ailleurs ?

Le patriarche l'a alors assuré qu'il voit dans Soufanieh une véritable intervention divine, à laquelle il faut prêter attention pour écouter ce que le Seigneur veut nous dire. Le nonce lui a raconté qu'il a lui-même vu l'huile sur les mains de Myrna et que de nombreuses personnes, envoyées par lui à Soufanieh, l'ont vu de leurs propres yeux. Il a aussi avoué au patriarche avoir perçu "la Sainte Face" sur la terrasse.

Le patriarche, à son tour, lui a raconté comment l'huile a couvert les mains de Myrna lors de sa visite à son vicaire, Mgr Isaac Saka. Tous deux ont conclu à la nécessité de la formation d'une commission d'enquête.

Le patriarche m'expose tout cela en me disant : - Je voulais te rassurer.

Je le remercie chaleureusement et pars immédiatement pour Alep.

Le soir, à Alep, je vais avec mon ami Michel Chahda à la "Maison de Jésus-Ouvrier", chez Mgr Georges Chelhot, évêque syriaque-catholique en retraite. Celui-ci a demandé à Michel de faire une causerie au sujet du phénomène de l'huile qui suinte sur de nombreuses images de la Vierge à Alep, et du mouvement de prière que cela provoque. Michel profite de ma présence pour proposer à l'évêque de faire connaître aux étudiantes universitaires du "Foyer" qu'il dirige le Phénomène de Soufanieh. Heureuse proposition qui me permet de passer près de deux bonnes heures avec l'auditoire de Michel.

Il y a, parmi les personnes présentes, un jeune pasteur protestant et son épouse. Un échange suit la causerie. Le pasteur, lui, ne pose aucune question.

Dimanche 13 mai

Ce soir, je donne une nouvelle causerie sur Soufanieh à un autre groupe de jeunes, dans le même Foyer de Jésus-Ouvrier. Celle-ci a lieu à la demande précise d'un jeune qui a assisté à la précédente et qui l'a sollicitée pour un groupe d'étudiants appartenant à un milieu particulier. Une longue et chaude discussion suit la conférence.

Lundi 14 mai

Je rends visite à Mgr Edelby, évêque grec-catholique d'Alep. Il m'interroge sur Soufanieh. Je lui raconte les derniers événements de la Semaine sainte 1990, et l'arrivée de nombreux visiteurs étrangers, dont des médecins. Il m'exprime son étonnement devant tout ce qui se passe à Damas et à Alep. Je lui rappelle l'importance de Damas par rapport au christianisme tout entier. Je lui raconte aussi la visite du nonce au patriarche Zakka, et ce qu'ils pensent de la nécessité d'une commission d'enquête composée d'évêques. Mgr Edelby émet des réserves sur une commission qui ne serait composée que d'évêques. Il insiste de nouveau pour la publication de mes mémoires, pour que tous sachent ce qui s'est passé à Soufanieh, et ce qui s'y passe. Il m'affirme encore une fois que l'Imprimatur n'est plus nécessaire.

Mercredi 16 mai

Je visite la maison de Freddy Sakkal, à Alep. L'huile a suinté chez lui d'une dizaine d'images différentes. Sa femme a l'habitude de prier avec ses enfants devant une petite table couverte d'images. Je suis en compagnie du P. Georges Mani, prêtre grec-catholique d'Alep, du P. Émile Assouad, prêtre syriaque-catholique, et de Michel Chahda. Je retrouve, comme partout ailleurs, le même étonnement et la même réaction : prière, prière, prière.

Jeudi 17 mai

Je fais une conférence en l'église de Notre-Dame de la Paix. J'essaie de répondre à cette question : «Pourquoi la Sainte Vierge nous visite-t-elle ? » Je vois, parmi l'auditoire, le P. Léon Abdelsamad, syriaque-catholique. Michel me dira ensuite que le Père lui avouera son étonnement à propos de ce qu'il vient d'entendre.

Vendredi 18 mai

Visite à Mme Peggy Chilazi, jeune dentiste. La conversation prend de nombreux méandres, pour déboucher finalement sur Soufanieh et la Vierge. Peggy m'avoue avoir été incapable de visionner entièrement la vidéocassette sur Soufanieh, «ayant eu l'impression de se trouver en face d'un univers magique». Je l'invite à connaître la vérité, car la liberté est dans la vérité.

Samedi 19 mai

Aujourd'hui, je quitte Alep pour Lattakié. Je rends visite à mes amis Rachid et Marie Élias. Les événements d'Alep et de Damas les ont provoqués et nourrissent en eux l'espoir pour Lattakié de "visites" identiques à celles que la Vierge a faites à Alep et à Damas, à travers l'huile. Je prie avec Marie dans la maison d'une malade du nom de Catherine et je lui laisse un morceau de coton imbibé d'huile miraculeuse. Le soir, je prends le repas chez Rachid et Marie. Je leur dis un mot du témoignage de Mgr John Chédid, évêque maronite de Los Angeles, sur Myrna et leur en promets une photocopie.

Je leur signale aussi un article que Mgr Élias Zoghby, évêque grec-catholique de Baalbeck au Liban, a publié dans la Revue du Liban, numéro 1539, en date du 310 juin 1989, sous le titre "Monde, où donc vas-tu ?". Il y fait une allusion nette à Soufanieh. Mais ce qui importe surtout dans cet article, c'est l'appel pressant de Mgr Zoghby à quiconque voit et croit, pour qu'il ouvre son œil et son cœur, avant l'intelligence, car les signes divins sont devenus trop forts et trop nombreux pour être envisagés avec indifférence ou dédain "rationnel".

Le soir, je participe à la prière du mois de Marie, dans l'église latine. A la demande du curé, mon ami le P. Ibrahim Younès, je fais une petite causerie sur les derniers événements de Soufanieh. Je leur rappelle leur avoir dit quelques mois plus tôt, au cours du mois d'avril, que nous nous attendions à l'ouverture des blessures dans le corps de Myrna, et à une extase qui serait suivie d'un message. Je leur propose, dans la ligne du message donné par Jésus à Myrna le Samedi saint, de travailler à l'unification de la fête de Pâques par l'adoption, de la part des catholiques, du calendrier julien suivi par les orthodoxes.

Avant de commencer ma causerie, je vois deux femmes et un homme sortir de l'église. Quand j'ai terminé, nombreux sont ceux qui viennent m'exprimer leur désir de voir Pâques unifié sur la base du calendrier julien. Quelqu'un fait remarquer :

- Le plus important, c'est de répondre sans retard à l'appel pressant du Seigneur.

Vendredi 25 mai

Je commence aujourd'hui la correction du manuscrit du journaliste américain Rick Salbato sur Soufanieh. Mon jeune ami Rami Saba m'y aide. Auparavant j'établis avec le P. Malouli et avec Nicolas les normes et les limites de cette correction. C'est une étape importante que Rick attend avec une patience étonnante.

Lundi 28 mai

Nabil Choukair me propose de demander au patriarche Zakka une interview sur Soufanieh, qui serait filmée sur vidéocassette, et qui clôturerait les trois films commentés. Je compte moi-même faire mes adieux au patriarche qui doit partir demain pour l'Allemagne. Je lui rends donc visite ce matin et lui porte un petit flacon d'huile miraculeuse, un paquet d'images, le livre, en allemand, du P. Adel Khoury, ainsi que le livre de Christian Ravaz.
 


Je propose à Sa Sainteté l'interview espérée. Il accepte sans aucune hésitation. Son accord me surprend et me réjouit. Il me fixe même le rendez-vous pour 18 heures. A l'heure prévue, il nous accueille au grand salon, en compagnie du nouvel évêque de l'Inde pour les syriaques-orthodoxes. Nabil Choukair est venu avec son ami américain, l'arménien Armen Hovsepian.

Je pose à Sa Sainteté la question suivante en arabe dialectal :

- Sainteté, nous aimerions t'entendre nous dire ton avis sur le Phénomène de Soufanieh.

Voici, mot pour mot, la réponse du patriarche :

- Je suis très heureux, cher Père Élias Zahlaoui, de l'opportunité que tu me donnes de dire mon avis sur une question très importante, qui accapare ma pensée et mon champ de conscience depuis de longues années. Depuis huit ans, je ne cesse d'entendre ce qui se passe à Soufanieh. Je suis tout cela avec intérêt, car il s'agit d'une question de foi. Je te certifie que maintenant j'ai l'esprit, en vérité, tout à fait tranquille. Car j'ai vu de mes propres yeux l'huile suinter des mains de Mme Myrna Nazzour. J'ai vu aussi l'huile suinter abondamment d'une image sur papier, quand Mme Myrna Nazzour, son mari, M. Nicolas Nazzour, et toi-même étiez présents dans le bureau de mon vicaire, Mgr Isaac Saka. Celui-ci m'avait affirmé que lorsqu'il avait reçu Myrna, il n'y avait pas de trace d huile et quand il avait les images de papier il n'avait vu aucune trace d huile. Lorsque l'huile suinte dune image de papier, cela signifie qu'il y a un fait qui dépasse la nature. Il ne faut pas s'en étonner : le christianisme tout entier est miracle. Nous, nous estimons que le but est là, clair : il nous montre l'origine de ce miracle. Nous savons que Mme Myrna Nazzour et son mari n'acceptent de cadeau de personne, que leur maison est ouverte à tout venant, que les fidèles viennent nuit et jour pour prier devant l'Icône de la Sainte Vierge, que de nombreuses personnes, qui avaient imploré l'intercession de la Sainte Vierge, ont été guéries de maladies incurables.

Nous avons suivi les événements de Soufanieh, et nous avons vu que les messages que le Seigneur ou la Sainte Vierge ont délivrés à Mme Myrna Nazzour sont des messages dune très haute élévation. Tous ces messages invitent avec urgence à s'accrocher aux vertus, à la foi et à l'unité de l'Église. Ici, je dis que nous avons le devoir d écouter le Seigneur qui a dit : «Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. » Ces fruits sont bons, spirituels, élevés. Pour moi, je crois que ce qui se passe à Soufanieh est miracle divin. Nous avons le devoir de réfléchir avec profondeur et foi à ce que le Seigneur nous envoie en matière de messages célestes, sublimes, par l'intermédiaire de cette noble dame. Merci.

Je redis au patriarche, toujours en arabe dialectal :

- Monseigneur, nous sollicitons ta prière pour Myrna, son mari et tous ceux qui prient à Soufanieh, afin qu'ils répondent effectivement à l'appel du Seigneur pour retourner à Lui, faire pénitence et travailler à l'unité de l'Église.

Le patriarche ajoute :

- En vérité, je prie toujours pour cela, particulièrement pour l'Unité de l'Église. Cette Unité, à mon avis, ne peut exister, ne peut venir rapidement et sans effort. Il nous faut prier continuellement, faire pénitence et revenir au Seigneur. Il en est de l'Unité de l'Eglise comme du temps où Jésus est venu, quand le peuple avait besoin de se repentir pour accueillir Notre Seigneur : que nous soyons tous Un dans le Christ, que nous soyons une seule Église, dont la Tête est le Christ. Il nous faut faire pénitence et revenir à Notre Seigneur avec des larmes abondantes. Il nous faut croire en tous les miracles qui ont lieu de nos jours, comme nos pères ont cru jadis et sont restés fidèles à Notre Seigneur Jésus-Christ.

Telle est la déclaration du patriarche Zakka, qui a été enregistrée sur vidéocassette.

Or, j'apprends le soir même que le P. Malouli s'attend à ce que le patriarche se récuse. Comment donc pourrait-il faire une déclaration dont il sait qu'elle va faire le tour du monde à travers les vidéocassettes ? Encore une fois, nous nous rendons à l'évidence que le Seigneur a son heure que nul ne connaît.

Il me reste à ajouter que le patriarche se refuse absolument à faire sa déclaration en anglais, comme le souhaitaient Nabil Choukair et son ami Armen. Ils auraient voulu que le patriarche atteigne directement le public américain, étant donné que les vidéocassettes vont être diffusées en premier lieu aux États-Unis. Le patriarche, pour sa part, leur a dit clairement les raisons de son refus :

- Je suis arabe. Mon siège est dans un pays arabe, et donc je ne veux parler qu'en arabe.

Le soir même, un jeune de Damas, Fadi Touma, donne une conférence sur Soufanieh, à l'église-cathédrale des syriaques-catholiques. Il a, peu avant, fait la même conférence dans une autre église syriaque, Notre-Dame de Fatima. Les deux conférences ont été autorisées par l'évêque syriaque-catholique, Mgr Joseph Mounayer.

Mardi 29 mai

Il m'arrive aujourd'hui un nouveau paquet d'images de Notre-Dame de Soufanieh, envoyé du Canada par mon ami Roger Kahil. Elles sont de toute beauté. On a imprimé au verso les paroles de la prière "O Jésus bien-aimé", écrites en arabe et en français, ou en français et en arménien. Elles feront la joie des arméniens d'Alep.

Jeudi 31 mai

Reçu aujourd'hui une lettre de mon ancien professeur, le P. Paul Ternant, datée du 16 me Il m'y annonce avoir écrit à propos du livre de Christian Ravaz une recension dont il m'envoie une copie. Elle devra être publiée dans la revue Proche-Orient chrétien. Je ne transcris que le premier paragraphe de sa lettre. Il montre suffisamment la minutie scientifique du P. Ternant et sa pénétration intellectuelle, comme il m'a été donné de le connaître, durant de longues années, en tant que professeur d'Écriture Sainte à Jérusalem. Voici ce paragraphe :

«J'espère que vous avez bien reçu ma lettre du 10 avril. Je vous y disais que nous parlerions des événements de Soufanieh dans Proche-Orient chrétien, sous la forme d'une recension du livret de Christian Ravaz que vous m'avez envoyé. J'ai rédigé - avec soin et amour - cette recension, en m'efforçant de rester sobre, discret et nuancé, et en exprimant ma pensée avec sincérité. On aurait pu imaginer un ton plus "pieux" et plus enthousiaste, mais je crois que le genre adopté sera finalement plus efficace pour promouvoir la cause de Notre-Dame de Soufanieh. »

Reçu aujourd'hui également une lettre de Suisse, de Mme Tulia Egger, datée du 23 mai 1990. Elle y a glissé une coupure de journal extraite du quotidien La Suisse, daté du 20 mai 1990. On y raconte le suintement d'une huile parfumée d'une image de la Sainte Vierge, portant le nom de "Marie, Porte du Ciel", connue sous le nom russe de Portaitissa.

Ce fait s'est produit à Toulouse, le 11 février 1990. L'huile a été examinée. L'archevêque de Toulouse a donné l'ordre de mener une enquête en bonne et due forme, et a désigné un spécialiste pour cela. De son côté, Mine Tulia Egger, me dit entre autres choses :

«Comme vous pouvez imaginer - durant les fêtes de Pâques nos pensées ont été tout particulièrement auprès de vous et de tous ceux qui ont assisté au miracle de soufanieh ? La circulaire arrivée il y a quelques jours nous a confirmé que miracle il y a eu à nouveau.

Je joins un "entrefilet" paru dans le journal La Suisse de dimanche dernier (20.5.90) et dont je pense qu'il pourra vous intéresser. Peut-être en avez-vous déjà entendu parler avant nous ? »

Aujourd'hui, l'un de mes amis m'offre un des plus beaux cadeaux qui soient : il m'a annoncé sa décision de rester définitivement en Syrie, au lieu d'émigrer aux États-Unis où se trouve presque toute sa famille.

C'est pour moi une très grande surprise. Mais la raison profonde de sa décision est encore une bien plus grande surprise : il trouve qu'il n'a pas le droit de quitter la Syrie au moment où le Seigneur y renouvelle son séjour avec Sa sainte Mère, à Soufanieh, et à travers Soufanieh. Splendide !