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Août 1989
Mardi ler août
Visite au patriarche Zakka. Conversation bien franche sur les problèmes d'Église et sur Soufanieh. Sa Sainteté me donne le numéro de la Revue du Patriarcat, où il est question de l'huile qui s'est manifestée dans l'église de Malkié, au nord-est de la Syrie.
Samedi 5 août
Camp de la chorale dans le village de Knayé, près de la frontière turque. J'y rencontre 'par hasard' le P. Pascal, prêtre italien franciscain chargé du village de Yacoubié, qui surplombe Knayé. La question de Soufanieh est abordée incidemment en sa présence par le P. Ibrahim Younès, curé franciscain de Knayé, pour m'inviter à donner une causerie sur Soufanieh.
Dimanche 6 août
Je donne la causerie sur Soufanieh dans la salle de l'église du village de Yacoubié. Elle dure trois heures. Les gens me réclament des images et de l'huile, ainsi que les vidéocassettes sur le Phénomène.
Ensuite, Michel Mistrih et sa femme, de Lattakié, me proposent de faire une causerie semblable dans leur ville. Je m'excuse à cause de la position de refus de Rachid et de Marie Élias, de peur de provoquer une scission dans le groupement des Foyers Notre-Dame.
Lundi 7 août
Je fais la connaissance d'un jeune franciscain d'Alep, qui fait ses études de théologie à Rome : Jamil Boloyan. Il m'interroge sur Soufanieh et me fait la surprise d'un projet de nature à servir Soufanieh. Il S'agirait d'enregistrer les messages sur bande magnétique, avec un accompagnement musical adapté. Le projet me plaît et je félicite ce jeune franciscain.
Samedi 12 août
Rencontre avec un couple ami d'Alep, qui souffre par suite de l'engouement de la femme pour Soufanieh et du refus du mari. L'échange a été très calme.
Lundi 14 août
Mon ami Joseph Namissa, de la chorale, m'apporte de Damas une surprise : le manuscrit du journaliste américain, Rick Salbato, sur Soufanieh, pour l'étudier avant sa publication. J'en commence la lecture la nuit même.
Mercredi 16 août
Quelques membres de la chorale des moyens réclament une causerie sur Soufanieh. Ils m'écoutent avec une étonnante avidité. Ils me prient ensuite de les y emmener dès notre retour à Damas. Ils me demandent des images et les livrets des messages.
Vendredi 18 août
Causerie à un groupe de jeunes universitaires d'Alep, arrivés à Knayé avec le P. Georges Saboungi, sur le thème "Spiritualité de Soufanieh".
Je rentre aujourd'hui à Damas.
Samedi 19 août
Je reçois la visite de Maged Grayeb. Il me décrit à nouveau le changement radical qui s'est opéré en lui grâce à Soufanieh. Il me raconte qu'à l'instant où sa femme a mis au monde son fils, Salim, il l'a porté à la chapelle de l'hôpital, l'a déposé sur l'autel et dit
- Seigneur, de Toi à Toi !
Je lui fais avouer la quantité invraisemblable d'images qu'il a fait imprimer : 19 tonnes de papier et de carton ! Quand l'imprimeur a vu cette quantité déchargée à l'imprimerie, il ne lui a pas caché sa crainte de le décevoir à cause des très nombreuses coupures de courant. Maged lui a conseillé de s'en remettre à la Sainte Vierge et de commencer l'impression.
Quand il est revenu quelques jours plus tard, l'imprimeur lui apprend tout étonné, que le courant n'a pas été coupé durant trois jours consécutifs, si ce n'est à l'instant précis où le dernier bloc d'images est sorti du massicot.
2. Le soir, j'apprends à Soufanieh qu'une communication téléphonique des États-Unis a annoncé que Myrna a eu une extase hier, 18 août.
Jeudi 24 août
Je suis à Alep. Je prie dans la maison de la jeune Arménienne Kohar. L'huile coule des trois icônes, dont celle de Soufanieh, sous mes yeux et sous les yeux de tous les fidèles présents.
Myrna rentre ce soir des États-Unis.
Vendredi 25 août
Je suis revenu au village de Knayé, pour le camp d'été de la paroisse universitaire. Les jeunes m'apportent de Damas une grande quantité d'images de Notre-Dame de Soufanieh. Je compte les laisser au P. Ibrahim à Knayé, et au P. Pascal à Yacoubié. Le P. Ibrahim me demande de donner, dans sa nouvelle paroisse à Lattakié, où il vient d'être nommé, une causerie sur Soufanieh.
Au village de Knayé, une surprise toute nouvelle et peu banale M'attend : on me présente une petite image de Notre-Dame de Soufanieh, qu'un prêtre ordonné récemment a utilisée comme souvenir de son ordination, dans le village de Machta Azar, le jour de l'Assomption 1989. Il l'a distribuée à ses amis, après avoir fait imprimer sur le verso son nom et la date de son ordination. Il s'agit du prêtre Youssef Ibrahim Youssef. Manière originale dont la Vierge s'est servie pour se glisser dans le cœur de ses enfants.