Nouveaux faits ignorés
Le vendredi 28 août 1987, je vais à Bloudane avec mon ami Élie Kouyoumgi, dans sa voiture, pour un travail.
En cours de route, spontanément nous nous mettons à parler de Soufanieh, dont Élie est un fervent..
J'apprends là un fait qui lui est arrivé et qui mérite d'être raconté. Je rappelle alors à Élie que sa belle-soeur a eu une autre surprise, à propos de Soufanieh, du temps où elle faisait sa spécialisation d'immunologie en France et que j'attends son témoignage à elle aussi.
A Bloudane, nous visitons, Élie et moi les Nejmé, parents de Riad1. Élie entend de la bouche même de Mme Nejmé comment l'huile a coulé d'une image de la Vierge appartenant à son fils, le soir du 14 août, à Soufanieh même. Élie en pleure, tellement Mme Nejmé est émue et émouvante en racontant ce fait. Or, les Nejmé sont des orthodoxes.
Des Nejmé aussi, je réclame un témoignage écrit sur ce qui leur est arrivé, en présence d'un grand nombre de fidèles. J'espère recevoir ce témoignage.
Quant à Élie Kouyoumgi, à qui j'en réclame
un aussi, il le fait et me le remet le soir du 3 septembre :
TÉMOIGNAGE D'ÉLIE KOUYOUMGI
Le 27 mai 1987, je fis une visite à la maison de la Vierge à Soufanieh. On me donna ce jour-là une image de la Vierge avec un tout petit morceau de coton. Quand je pris ce coton, je n'y vis aucune trace d'huile. Et je dis alors : «Quand même, pas même une goutte d'huile! Rien qu'une odeur très légère.» J'enveloppai le coton dans du nylon et le gardai dans mon porte-monnaie avec l'argent. Le temps passa sans que j'y fasse attention, jusqu'au dimanche 5 juillet 1987. En faisant une tournée de travail à travers la Syrie, je m'arrêtai en Alep. Le soir, après la messe, M. Kamil Karakach et sa femme Juliette m'invitèrent à une tasse de café chez eux, en Alep.
En entrant chez eux, je remarquai une image de Notre-Dame de Soufanieh, de grand format. Quand je les ai interrogés à son propos, ils m'ont demandé de leur parler des Phénomènes qui s'y passent, et surtout celui des stigmates de la Semaine sainte. Je leur ai raconté les faits, tels que je les ai vus de mes propres yeux, ce soir-là, en vérité et avec fidélité. Et je leur ai dit que j'allais leur trouver un tout petit morceau de coton, qu'ils auront à mettre dans un coton plus grand, car mon coton était déjà trop petit. J'ai ouvert mon porte-monnaie et en ai sorti le coton enveloppé dans du nylon. J'ai déplié le nylon pour prendre un tout petit morceau. Et voici que l'huile a couvert mes deux mains, celles de Kamil et celles de sa femme Juliette d'une façon évidente, c'est-à-dire, je l'affirme, que ses mains brillaient d'huile tandis que l'odeur emplissait l'endroit.
A cet instant, je n'ai pu dire à Kamil et à Juliette que le petit morceau de coton était tout à fait sec, et qu'il n'y avait pas d'huile dedans.
Premièrement, à cause de l'émotion qui m'a saisi.
Deuxièmement : pour qu'ils ne pensent pas que ce petit morceau de coton était plein d'huile et conservait cette huile du fait qu'il était enveloppé hermétiquement dans du plastique. Comment se pouvait-il que ce petit morceau de coton, même s'il avait été rempli d'huile, couvre d'huile nos mains à tous les trois?
Voici mon témoignage que je raconte comme cela est arrivé. Quelques mois après, j'ai rencontré les Karakach et le leur ai raconté. Tout comme je l'ai raconté à ma femme Rouwayda dès mon retour à Damas. Et nous avons loué Dieu et remercié la Vierge Marie pour sa générosité à notre égard.
Damas, le 3 septembre 1987 Signé: Élie Khalil KOUYOUMGI
Pendant ce voyage à Bloudane avec M. Élie Kouyoumgi, je parle de la visite que j'ai faite à la nonciature, le 18 août.
J'ajoute à ce sujet les précisions suivantes que je tiens du secrétaire du nonce lui-même, lors d'une visite que je lui ferai le 6 octobre :
1. Les lettres qui parviennent à Rome à propos de Soufanieh sont particulièrement positives et encourageantes, car on y utilise quelquefois des mots rarement utilisés pour parler de tels Phénomènes qui se sont multipliés depuis Vatican II.
2. Mgr Eliseo ajoutera à ce propos un mot que je serai heureux de noter et qu'il ne sera pas le seul à avoir dit: -La permanence de la prière à Soufanieh d'une façon aussi gratuite et simple est le grand miracle dans ce Phénomène.