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Visite du ministre Wahib Fadel a Soufanieh
C'est un musulman qui occupe le poste de ministre de la Présidence. C'est un ami du psychanalyste André Patsalidès. Ce dernier lui a parlé de Soufanieh. Le ministre veut en savoir plus sur le Phénomène. Il lui demande les vidéocassettes, dont il voit une bonne partie, durant une heure exactement, dans son bureau même au ministère, en présence d'André Patsalidès seul. Suit un échange d'une demi-heure entre eux sur Soufanieh, à la suite duquel il exprime le désir d'aller, mais très discrètement, à Soufanieh.
Il y vient avec André Patsalidès, le lundi 17 août, à 12 heures 30. Il y reste plus d'une demi-heure, alors qu'on nous a dit qu'il y passerait cinq minutes.
Mima, Nicolas, le P. Malouli et moi-même, ainsi qu'un jeune universitaire, familier de Soufanieh, Nabil Maari, sommes là pour l'accueillir, avec notre ami André Patsalidès.
Un moment se passe devant l'Icône sainte à lui donner des explications rapides. Puis, invité à prendre un café, il entre dans le salon. Je m'aperçois alors que Myrna n'est pas entrée avec nous. Je compris qu'elle est allée préparer le café. Je sors du salon, emmenant avec moi Nabil Maari. Je trouve Mima à la cuisine. Je lui dis que sa place est avec le ministre, et je demande à Nabil de préparer le café à sa place. Juste à la porte du salon, je lui dis, comme poussé par une intuition mystérieuse:
- Prie, Myrna, que la Vierge lui donne à lui aussi un signe.
Myrna s'assied sur le canapé, à côté du ministre. Celui-ci pose un tas de questions, puis se tournant vers Myrna, il lui dit:
- Madame Myrna Nazzour, qu'est-ce que tu éprouves quand tu es couverte d'huile ou que l'extase t'arrive? Est-ce qu'on peut le savoir?
Myrna sourit comme toujours devant des questions qui lui rappellent quelque chose qu'elle a vécu, sans chercher à l'expliquer, puis elle dit :
- Vraiment, je ne sais pas ce qui se passe en moi, quelque chose que je ne peux pas expliquer.
En disant cela, elle ouvre un peu les mains, puis les referme. Je remarque ce double geste, regarde bien ses mains et vois l'huile. Je lui dis alors :
- Myrna, ouvre les mains.
Elle le fait, mais comme gênée. Le ministre regarde à la fois étonné et comme interpellé. On l'invite à toucher l'huile dans les mains de Myrna. Il touche ses mains, sent l'odeur et dit :
- Effectivement, c'est de l'huile!
André Patsalidès, de son côté, ne cache pas son émotion. Il fait remarquer que l'huile était aussi apparue, deux jours auparavant, au moment où la même question avait été posée par lui à Myrna.
Pour sa part, le ministre prend un crayon, écrit son téléphone personnel et le tend à Nicolas en lui disant:
- Je te serais reconnaissant si tu me préviens quand quelque chose se passe, à quelque heure que ce soit.
Sa visite a duré 45 minutes.