89

Le psychanalyste André Patsalidès

C'est un Belge de 45 ans, d'origine syrienne, psychanalyste, professeur à l'Université Catholique de Louvain et à l'Université de Berkeley aux Etats-Unis, en même temps que directeur et co-fondateur de l'Itas (Institut européen de recherches transpersonnelles et de hautes études en sciences humaines).

Je le connais de nom, pour avoir entendu Antoine Makdisi me parler de lui.

Notre première rencontre se passe en échange d'ordre général, au cours duquel je comprends qu'il croit à un certain au-delà sans plus, et que dans sa quête de cet au-delà, il a passé des mois en Extrême-Orient, avec des moines, s'astreignant à leur rythme de vie et de prière, dont quelquefois douze heures de méditation par jour.

Conformément à mon habitude, le voyant ignorant complètement le Phénomène de Soufanieh, je me retiens de lui en dire quoi que ce soit.

Mais deux jours après, j'ai la surprise de l'entendre me dire qu'il a vu les vidéocassettes de Soufanieh durant trois heures : de 2 heures 30 jusqu'à 5 heures 30 du matin. Il en est manifestement ému et interpellé. Nous discutons alors un peu sur Soufanieh et je l'invite à venir à la prière, ce soir-là. Il pourra juger de l'ambiance et faire la connaissance de Myrna, de son mari Nicolas et du P. Malouli.

Le soir, il est à Soufanieh. Il y passe un bon moment. Prévenu, le P. Malouli a préparé un dossier qu'il lui remet.

Deux jours après, André Patsalidès a étudié ce dossier et revu les vidéocassettes.

La veille de son départ, il me dit vouloir mettre toutes ses possibilités intellectuelles et scientifiques à "déchiffrer" ce Phénomène étonnant, quitte à le servir jusqu'au bout, une fois qu'il aura épuisé vainement toute explication humaine possible.

Il part et son absence se prolongera...

Or, le 9 août 1987, j'ai la surprise de l'entendre au téléphone, à Damas même, où il vient d'arriver.

J'en suis tout heureux et je lui dis aussitôt :

- André, je crois que la Vierge t'a conduit à Damas, pour que tu sois témoin de quelque chose à Soufanieh.

Il ne me cache pas sa surprise devant une telle affirmation. Je l'invite alors à se libérer à tout prix, le vendredi 14 août à partir de 17 heures 30. Je lui explique, toujours au téléphone, que la Vierge nous a habitués à un rythme de manifestations, qui suit le cycle liturgique des fêtes. Or, le 15 août, c'est l'Assomption. Nous nous attendons donc à ce que "quelque chose" se produise la veille, durant la prière.

Il me promet d'y être.