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Guérison d'une femme d'Alep,
dans l'église orthodoxe de la Sainte-Croix
L'après-midi du mercredi 26 janvier 1983, je vais à Soufanieh, pour la prière, comme d'habitude. Myrna, manifestement heureuse, me dit qu'une femme d'Alep a été guérie le matin même, en priant à l'église de la Sainte-Croix de Damas, devant l'Icône miraculeuse, en présence de plusieurs personnes.
Comme d'habitude, j'impute la nouvelle de cette guérison à une exagération naturelle dans l'ambiance que nous vivons. Je ne laisse paraître aucune réaction. Je garde dans mon for intérieur mon doute. Telle est mon attitude durant plusieurs jours.
Pourtant, de nombreuses personnes m'ont parlé de cette femme et de sa guérison. Elle aurait perdu tout mouvement du bras gauche depuis 1970, et elle l'aurait retrouvé en quelques secondes devant l'Icône miraculeuse, à l'église même.
Tel est franchement mon état d'esprit, alors que j'ai été témoin personnellement d'une guérison à la "maison de la Vierge", que j'ai été aussi mis au courant d'autres guérisons et que je me suis assuré de la réalité de plusieurs d'entre elles.
Cependant, je prends note du nom de la malade : Alice Benlian, ainsi que du nom de son médecin traitant à Alep : le docteur Pierre Salam.