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Ma visite à Fayrouzé pour revoir le petit Samer Sayegh

Accompagné de M. Manuel Khawam, je me rends de bonne heure, le jeudi 30 décembre, à Fayrouzé - banlieue de Homs - dans la voiture de Saadé Yazigi. Tout le long du trajet - 150 kms - nous prions le chapelet pour le succès de la visite de Myrna et Nicolas à Mgr Hazim. A Homs, nous nous faisons accompagner du curé maronite de Homs, le P. Massoud Massoud, que j'ai prévenu par téléphone.

Arrivés à Fayrouzé, nous demandons notre chemin à la première personne rencontrée, qui nous dit sans aucun préambule :

- Vous voulez voir Samer ? Mais Samer se porte comme une gazelle ! Le curé nous a raconté, la nuit de Noël, comment la Vierge l'a guéri à Soufanieh. Et le prêtre avait placé Samer à l'autel, près de lui.

Ce n'est qu'ensuite que ce monsieur nous indique la maison des Sayegh. Sa réponse ne nous étonne pas. Et sa réaction est à mes yeux plus qu'une prière.

Chez les Sayegh, nous trouvons la mère de Samer occupée, un peu comme toutes les mères et épouses. Samer joue avec son frère le plus naturellement du monde. Il ne souffre plus de rien. Nous emmenons la femme à Homs, jusqu'au bureau du cadastre où travaille son mari Salim. Celui-ci nous raconte en détail le déroulement de la maladie de son fils, les traitements suivis et leur départ à la "maison de la Vierge", sa guérison stupéfiante, et la réaction négative, face à cette guérison, des médecins traitants, aussi bien à Fayrouzé qu'à Homs.

Pour nous, il est important d'avoir un rapport médical en bonne et due forme. J'en charge mon ami le P. Massoud. Lui et les parents de Samer promettent de nous les fournir. Nous attendons toujours.

Manuel et moi, nous regagnons Damas, comblés de joie. Durant tout le trajet, nous prions encore le chapelet pour la réussite de l'entrevue de Nicolas et Myrna avec Mgr Hazim. La joie n'arrive pas à dissiper en nous toute inquiétude.