"A qui de droit.
J'ai eu l'occasion, le 10 mai 1988, de rencontrer personnellement Myrna Al-Akhras Nazzour, dont j'avais entendu parler. Ce fut durant la visite qu'elle fit au docteur Antoine Mansour et à sa femme, à Los Angeles, dans l'État de Californie. Cette rencontre a laissé en moi une impression vivante de Myrna 1. J'ai vu de mes propres yeux comment une image de la Sainte Vierge, qui portait le nom de Notre-Dame de Soufanieh, suinta de l'huile en quantité suffisante pour remplir un petit verre. J'ai aussi touché cette même matière huileuse exsudée des paumes de Myrna, comme si celles-ci transpiraient abondamment. 2. Cette jeune femme, peut-être plus qu'aucune autre chose, m'a laissé une impression aux antipodes de toute supercherie ou truquage. Elle a vécu sa foi catholique d'une façon parfaite. Elle recevait la sainte Communion tous les dimanches à l'église et elle paraissait comme saisie par une vérité au-delà de notre foi chrétienne. Elle était douce, attrayante et rayonnante d innocence. Elle élève le sentiment de celui qui l'écoute à une vie meilleure. Le cas de Myrna mérite, à mon humble avis, qu'on s'en occupe sérieusement. L'Évêque John Chédid |