VOYAGE DE MYRNA EN ALLEMAGNE, BELGIQUE, HOLLANDE ET FRANCE
(9 SEPTEMBRE - 3 OCTOBRE 1991)
BUTS DU VOYAGE
Le premier but était la tenue d'un symposium de trois jours sur Soufanieh, à Münster en Allemagne. C'est un prêtre allemand, d'origine libanaise, qui en eut l'idée, après son premier voyage à Damas, lors du septième anniversaire de Soufanieh, dans la dernière semaine de novembre 1989. Il s'agit du Père Professeur Adel Théodore Khoury, doyen de la faculté de théologie de Münster. Ce symposium serait précédé et suivi d'une petite tournée de prière en Allemagne. Le Père Khoury prenait à sa charge la majeure partie des frais de voyage et de séjour. On en fixa la date entre le 11 et le 14 septembre 1991.
Un deuxième but se précisa ensuite. Le Père Franz Van Der Voort, de Belgique, invita Myrna pour un court séjour dans sa paroisse, tout comme il l'avait fait au mois d'août 1990. Cette visite fut située à la suite de celle d'Allemagne, entre le 22 et le 27 septembre 1991.
Un troisième but fut proposé, quand les Frères (Prêtres) Pierre et Raymond Jaccard, invitèrent Myrna à participer au Festival de l'Espérance, qu'ils avaient l'habitude d'organiser à Besançon en France depuis plus de vingt ans. Celui de cette année était fixé pour les 28-29 septembre.
Surgit alors spontanément l'idée d'une tournée de prière en France, centrée sur la visite à Lourdes.
COMPAGNONS DE VOYAGE DE MYRNA.
Elle était accompagnée de son mari Nicolas et de leur petit Jean-Emmanuel âgé de trois ans. Plus deux prêtres: le Père Boulos (Paul) Fadel et moi-même. Plus deux intellectuels arabes de Damas (Syrie): Antoine Makdisi (qu'accompagnait sa fille Lina) et Adib Mousleh. Monsieur Mousleh devait nous quitter après le symposium. Le Père Boulos Fadel, lui, nous quitta le 22 septembre.
ÉTAPES DU VOYAGE
ALLEMAGNE
MÜNICH
(9-11 septembre)
C'est le Père Joseph Moser (des Missionnaires d'Afrique- Pères Blancs) qui nous accueillit dans leur Procure de la rue Landstergerstrasse.
Le mardi 10, l'huile apparut sur les mains de Myrna, au moment ou elle priait à l'hôpital devant un jeune musulman atteint d'un cancer, et dont les parents avaient sollicité du Père Joseph Moser que Myrna vienne prier pour leur enfant. Quand le Père Moser vint me l'annoncer à midi, il en pleurait.
Le soir de ce même jour, la Sainte Liturgie fut celébrée par le Père Moser et cinq autres prêtres dans l'une des églises de Munich. Myrna fut sollicitée à la fin de la messe de dire aux centaines de personnes présentes, ce qui lui arrive. Elle le fit très brièvement et très humblement. L'huile couvrit les mains de Myrna. Tout le monde s'en enduisit le front.
Le lendemain, mercredi 11, au moment où nous partions, les quatre Pères et Frères de la Procure nous accompagnèrent jusqu'à la porte extérieure pour nous dire adieu. C'est alors que l'huile couvrit les mains de Myrna, au moment où l'un des Pères Blancs rappelait à Myrna qu'il lui avait, la veille, demandé de l'huile pour sa mission en Afrique.
MÜNSTER
(12-14 septembre)
- Les participants:
Il avait été décidé que les participants ne dépasseraient pas les 25 personnes, pour assurer une ambiance de réflexion et de prière, indispensable, en plus de la discrétion voulue.
En fait, nous n'avons jamais dépassé les vingt. En plus de la délégation syrienne, il y avait le Professeur Adel Khoury, le Professeur Vorgrimler, le théologien allemand Rudolf Schmidt et son épouse Véronique Perrin, le Père Joseph Moser, Mlle Maria Blume et son amie Rénata, les Pères frères Jaccard, Pierre et Raymond-Marie, leur frère Xavier, Mme Bibiane Bucaille de la Roque (psychologue Française, arrivée dans l'après-midi du jeudi 12), le docteur Riad Hanna et le docteur Michel Obeid, tous deux syriens installés en Allemagne. D'autres amis se sont joints à nous d'une façon entrecoupée.
Nous logions tous au "Collogium Borromäum", qui est le grand séminaire du Diocèse de Münster.
Le programme se déroulait de la façon suivante: - Le matin, à 9h30, une grande conférence, suivie d'un échange. L'après-midi avait lieu un échange, précédé ou suivi d'une visite aux églises ou lieux de pèlerinage, soit à Münster, soit dans les environs. Le soir, les prêtres présents célébraient l'Eucharistie, avec tous les participants au symposium. Quelquefois des amis se joignaient à nous.
Une question pourrait se poser, la voici: Quelque chose s'est-il passé soit durant ce symposium, en dehors de ce programme habituel, qui se trouve être celui de tous les symposiums du genre, soit durant le voyage? OUI, ce qui s'est passé effectivement, ce fut l'effusion d'huile, une fois d'une image de N-D de Soufanieh, et 26 fois des mains de Myrna, aussi bien en Allemagne qu'en Belgique, Hollande et France.
Dans ce rapport, je me contenterai de signaler ces différentes effusions d'huile, en en précisant la date, le lieu et la circonstance :
Le jeudi 12 septembre:
Après les premiers mots d'accueil du Père Professeur Adel Khoury, je devais présenter l'ensemble du Phénomène. Je commençai par l'exsudation d'huile de l'Image et la multiplication de cette exsudation sur des centaines de reproductions de cette image au cours du mois de novembre 1983, quand tout à coup l'huile exsuda de l'image de la couverture du livret en arabe des messages. Tout le monde en fut témoin, et c'est le Père Khoury qui le constata le premier.
Treize minutes exactement après le premier fait, tandis que je poursuivais mon exposé, et que j'en étais à l'exsudation de l'huile du corps de Myrna, durant la prière ou les extases ou tout simplement pendant une conversation sur la Vierge, le Père Adel m'interrompit en me faisant remarquer que l'huile couvrait les mains de Myrna assise juste à sa gauche. Nouvel arrêt. Émotion générale. Chacune des personnes présentes toucha l'huile et se marqua le front. Certaines des personnes présentes, dont Xavier Jaccard, pleurèrent. On pria et chanta un moment. Puis la séance reprit son train.
Le vendredi 13 septembre:
Au cours de la sainte Liturgie, célébrée le soir à l'église du "Borromäum", l'huile couvrit les mains de Myrna, aussitôt après la Communion. Le Père Khoury fit venir la Supérieure des religieuses qui s'occupent du Séminaire.
Le samedi 14 septembre:
Le Père Adel Khoury célébra, avec le Père Boulos Fadel et moi-même, la Sainte Liturgie, dans l'église d'Altenberge, où il habite et où il a l'habitude de célébrer la messe avec le curé de la paroisse. Ce fut une liturgie solennelle, servie par une belle chorale d'hommes, dans le style des chants slaves. L'église était pleine de fidèles, surtout allemands. Aussitôt après la communion, les mains de Myrna se couvrirent d'huile. Bien sûr tout le monde s'approcha et reçut une bénédiction.
Le lundi 16 septembre:
Le Père Adel Khoury donna une grande conférence sur Soufanieh. Elle fut interrompue par l'exsudation d'huile des mains de Myrna et le défilé des auditeurs pour recevoir une bénédiction. Le Père Adel poursuivit ensuite sa conférence.
Le mardi 17 septembre:
On se trouvait le soir dans la maison de Mr. Joseph Saadé, président de l'Association des Arabes Chrétiens d'Allemagne. Nous y primes le repas avec un bon nombre d'amis arabes et allemands. Avant de nous retirer, Mme. Saadé nous invita à prier. Pendant la prière l'huile couvrit les mains de Myrna. Mr. Saadé et sa femme pleurèrent de joie, y voyant une bénédiction pour leur foyer.
Le mercredi 18 septembre:
Au cours du baptême de Christina, fille du docteur Riad Hanna et de Claudia sa femme, à l'église paroissiale de Schlangen, l'huile coula des mains de Myrna jusqu'au sol, en présence d'au moins trente personnes.
Le jeudi 19 septembre:
Au cours de la célébration liturgique chez les soeurs Salvatoriennes à Altenbeken, l'huile couvrit les mains de Myrna, en présence d'une foule qui remplissait leur petite chapelle.
Le vendredi 20 septembre:
Après la célébration liturgique dans la maison du docteur Michel Sayegh, a Dissen, Myrna accepta de chanter les chants de Soufanieh pour qu'on les lui enregistre; au dernier chant l'huile inonda ses mains.
Le samedi 21 septembre:
Après-midi, les Pères Adel Khoury, Boulos Fadel et moi-même avons celebré l'Eucharistie aux membres de l'Association des chrétiens arabes, venus nombreux des différents coins du pays. L'huile couvrit les mains de Myrna juste à la fin de la Liturgie. Cela se passa dans l'église de Gelmer.
BELGIQUE et HOLLANDE
(22-26 septembre)
Le dimanche 22, une voiture vint à Münster nous emmener à Brasschaat en Belgique.
Le lundi 23, le Père Van der Voort et moi-même, avons célébré la messe dans une chapelle de Banneux. Après la communion, l'huile couvrit les mains de Myrna, en présence d'une soixantaine de personnes.
Le mardi 24, le Père Van Der Voort célébra la liturgie avec plusieurs prêtres et moi-même, dans une grande église d'Eindhoven, en présence d'une foule nombreuse. L'huile couvrit les mains de Myrna aussitôt après la Communion.
Le mercredi 25, le Père Van der Voort et moi-même avons célébré la messe dans son église paroissiale à Brasschaat. L'huile couvrit les mains de Myrna après la communion.
Le jeudi 26, le Père Van der Voort célébra la Liturgie avec plusieurs prêtres hollandais et moi-même dans une église de Maastricht à 14:00. L'huile couvrit les mains de Myrna aussitôt après la Communion. Ce même soir, au cours d'une rencontre avec soixante dix garçons et filles, de la paroisse du Père Van der Voort, tandis que je racontais Soufanieh à ces "Fleurs", comme les appelle le Père Voort, et au moment où je leur disais la prière que Jésus a apprise à Myrna (Bien-aimé Jésus, accorde-moi de me reposer en Toi, par dessus toute chose....), l'huile couvrit les mains de Myrna.
FRANCE
(27 septembre - 3 octobre)
Besançon
27-29 septembre:
Festival de l'Espérance
Le matin du samedi 28, les frères Jaccard célébrèrent la Sainte Liturgie, à l'église de N-D du Refuge. Après la communion, des mains de Myrna, l'huile coula sur le marbre du sol, en présence d'une foule nombreuse.
Le matin du dimanche 29, au cours de la longue célébration liturgique, et en présence de milliers de personnes, l'huile couvrit les mains de Myrna, debout sur le podium, près de l'autel; aussitôt après la Communion.
Le soir de ce jour, au cours d'une visite qui se prolongea au-delà de minuit chez Madame Jacqueline Ellul, l'huile couvrit les mains de Myrna, au moment où je racontais l'exsudation d'huile de ses mains lors de ma première visite à Soufanieh, le soir du samedi 28 novembre 1982. Treize personnes au moins étaient présentes, dont trois religieuses et les trois Frères Jaccard.
Le matin du lundi 30: les Frères Jacquard et plusieurs prêtres, dont moi-même, célébrèrent la messe à la Chapelle de N-D du Refuge. Ce fut le Théologien Africain Jean Pliya qui fit l'homélie. Au moment où il disait en parlant de la Pentecôte "Vierge Marie, toute pleine de l'Esprit-Saint, envois-nous l'huile de l'Esprit-Saint", l'huile couvrit les mains de Myrna, assise à côté de moi et à qui je traduisais l'homélie. Spontanément, je me levai, j'interrompis Jean Pliya en lui disant: "Jean, ta prière a été exaucée: l'huile vient de couvrir les mains de Myrna". Émotion générale et action de grâces.....
Paris (30 septembre - 3 octobre)
Le soir du mardi ler octobre, Guy et Mylène Fourmann, qui accueillirent et Nicolas son mari, dans leur maison près de Compiègne invitèrent quelques amis au dîner. Tout ce monde évoqua l'homélie de Jean Pliya et la survenue instantanée de l'huile sur les mains de Myrna. Certains conclurent le fait à un "coup de fil", d'autres à un "télex". Myrna dit "c'est plutôt un téléfax". Et ce disant, elle prononça spontanément en anglais un petit mot: "Virgin Mary, give me oil" (Vierge Marie, donne-moi de l'huile)". À l'instant ses mains se couvrirent d'huile... Myrna m'avoua avoir été trés émue à la rapidité de la réponse.
Le Mercredi 2, à midi, Myrna pria, sur la demande de Mlle. Lucie Samsoen, dans la maison de deux vieilles dames malades, dont elle prend soin régulièrement. L'huile coula littéralement de ses mains sur le lit et cela en présence d'une dizaine de dames venues prier avec nous.
Le soir de ce même jour, nous arrivâmes à la Communauté des Béatitudes à Vaumoise, vers la fin de la Sainte Messe. La responsable, Soeur Marie-Marthe me demanda de présenter Myrna à la Communauté en prière, pour ensuite prier avec elle. Myrna se tint sur ma demande et contre son désir, au milieu de la chapelle. Vers la fin de la prière, l'huile coula de ses mains sur le sol de la chapelle.
Ce même soir aussi, vers dix heures et demie, après le repas pris avec un groupe d'amis dans la maison de Guy et Mylène Fourmann, nous priames le chapelet et chantâmes plusieurs chants. L'huile couvrit les mains de Myrna au point de couler sur le parquet en bois du salon.
Myrna, Nicolas et leur Jean-Emmanuel quittèrent Paris pour Damas, le matin du 3 octobre. Le reste du voyage en France avait été annulé et remis à une autre circonstance.
QUE CONCLURE ?
Qu'il me suffise de signaler quelques impressions:
A propos de Myrna, voici ce que m'a dit l'un des Pères Blancs de la rue Friant à Paris, aussitôt après la prière qu'y fit Myrna, et au cours de laquelle aucune goutte n'apparut sur ses mains: "Ce qui me frappe en Myrna, c'est son effacement et son abandon".
Effectivement, c'est cela qui a attiré l'attention de tous ceux qui ont approché Myrna au cours de tout le voyage. Effacement, humilité, paix. Ce qui ne l'empêchait pas d'être spontanée et gaie, en dépit de toute sa fatigue.
A propos de Nicolas son mari, il fut l'abnégation et la patience mêmes, avec un brin de plaisanterie bien placée.
Pour ce qui est de l'huile, je me dois de signaler qu'au cours de presque toutes les célébrations liturgiques, un bref résumé du Phénomène de Soufanieh était donné, généralement après la lecture de l'Évangile. Cela se faisait soit directement soit par interprète.
L'apparition de l'huile sur les mains de Myrna, a provoqué partout et toujours -du moins dans la mesure de mon observation et de celle de tous ceux qui l'accompagnaient- la prière dans une ambiance de recueillement et de calme parfait.
De nombreux témoignages écrits m'ont été remis en main ou envoyés par poste. Nous en attendons d'autres.
Signé:
Père Elias Zahlaoui
Damas, le 25 octobre 1991.