Juin 1989 – Paris
Voici dans les grandes lignes, le voyage de Myrna aux États-Unis.
I- Causes lointaines :
Il y vint avec sa femme Claire et ses deux filles, il y passa quatre jours sans plus, dont trois consacrés à une enquête scientifique très serrée. Le quatrième jour, il pria à genoux au pied de l’Icône miraculeuse, pleura longuement et dit à son ami, le chanteur Tonny Hanna : "désormais, aux États-Unis, ce n’est plus toi qui parleras de Notre-Dame de Soufanieh, mais moi". Pourtant lors de cette première visite, il n’avait été témoin d’aucune manifestation extraordinaire.
Il y vint avec sa famille et Tony Hanna, pour le baptême de Myriam, fille de Nicolas et Myrna, qui eut lieu le soir du 15 juillet. S’y trouvait aussi le journaliste français Christian Ravaz, arrivé la veille à Damas, pour une enquête sur Soufanieh. Le soir, après le baptême, l’huile coula de l’Icône et emplit la cupule de marbre. Grande émotion.
Le lendemain 16 juillet, départ pour le Liban, pour y passer une semaine de détente, hôtes de Tony Hanna, dans son village MAAD, au Nord de Beyrouth. Myrna, Nicolas et Myriam les accompagnaient. Là, de nouveau le phénomène se déclenche, provoquant un mouvement intense de prières dans toute la région.
Rentrés à Damas, le soir du 2 août 1987, il me fit aussitôt cet aveu : "Père, je suis devenu fou : ce que vous avez vu, vous autres, en cinq ans, moi je l’ai vu en deux semaines". Le lendemain, juste avant leur départ pour les États-Unis, il nous remit un rapport succinct sur cette expérience.
Le 15 août 1987, autour de 9h30 du matin : téléphone de Los Angeles – le docteur Mansour et sa femme nous annonçaient que l’huile avait coulé d’une image de NOTRE-DAME de Soufanieh, après la prière qu’ils avaient eue avec quelques amis la veille de la fête de l’Assomption. Se trouvait alors à Soufanieh un psychanalyste belge du nom de André Pastsalidès, venu enquêter à son tour sur le phénomène.
Le soir du 26, en pleine prière, Myrna eut une extase précédée et accompagnée d’un fort écoulement d’huile, de son visage et de ses mains, en présence, entre autres personnes, du R.P. René Laurentin, invité particulièrement pour l’occasion.
A la fin de cette extase, Myrna dicta le message suivant, qui fut aussitôt traduit du Père Laurentin :
"Ma fille,
J’apprécie que tu m’aies choisi, mais pas seulement en paroles.
Je veux que tu joignes Mon Cœur à ton cœur délicat,
pour que nos cœurs s’unissent.
Ce faisant, tu sauves des âmes souffrantes.
Ne déteste personne,
pour que ton cœur ne s’aveugle pas
sur ton amour pour Moi.
Aime tout le monde comme tu M’as aimé,
principalement ceux qui te haïssent
et qui disent du mal de toi, car par eux tu obtiendras la gloire.
Persévère dans ta vie d’épouse, de mère et de sœur.
Ne t’inquiète pas des difficultés et des douleurs qui vont t’arriver. Je veux plutôt que tu sois plus forte qu’elles, car je suis avec toi. Sinon, tu perdrais Mon Cœur.
Va et annonce dans le monde entier et dis sans crainte, qu’on travaille pour l’Unité.
On ne blâme pas l’homme pour le fruit de ses mains mais pour le fruit de son cœur.
Ma paix dans ton cœur sera une bénédiction pour toi et pour tous ceux qui ont collaboré avec toi. "
Cette même nuit, autour de 23h, téléphone de Los Angeles : Le docteur Mansour et sa femme voulaient savoir si quelque chose s’était passé : ils demandèrent qu’on leur dictât le message.
Quelques jours plus tard le docteur Mansour téléphone pour inviter Myrna et Nicolas à Los Angeles. Ils se sont sentis concernés par l’annonce de L’unité du monde entier… Ils prenaient toutes les dépenses et charges sur eux. Mais ils soumettaient cette invitation à la décision des Pères Malouli et Zahlaoui.
Cependant les Pères Malouli et Zahlaoui, décidèrent de prévenir aussi bien Myrna et Nicolas, que le docteur Mansour et sa femme, par écrit, contre tout risque d’exploitation financière et médiatique et sociale, soulignant l’importance primordiale et unique de la prière. Ceci fut fait par écrit, sous forme de lettres adressées, l’une à Myrna et Nicolas, qui leur fut remise de main à main le jour même de leur voyage, l’autre au docteur Mansour et à sa femme, qui devait leur être remise par Myrna et Nicolas en personne.
L’huile coula de nombreuses reproductions de NOTRE-DAME de Soufanieh, dans de nombreuses maisons, à commencer par celle du docteur Mansour, le 23 mars, en pleine prière. Nous possédons de nombreux témoignages écrits là-dessus, dont surtout ceux de Mgr Joseph Tawil, évêque grec catholique des États-Unis, en date du 5 juin 1988, de Mgr John Chédid, évêque maronite des États-Unis, en date du 10 juin 1989, et Mgr Peter Healy, pasteur du "Church of Good Shepherd" de Beverly Hills en Californie, en date du 12 juin 1989.
L’huile coula abondamment des mains de Myrna, ou quelquefois elle couvrit ces deux mains, et cela soit dans les églises, soit chez des particuliers. Cela se produisait surtout pendant la prière, et provoquait la prière. Nous disposons là-dessus de nombreux témoignages écrits, surtout de prêtres appartenant à différentes églises – le Père Paul Romley, grec orthodoxe, le Père Joseph Tarzi, syriaque orthodoxe et le Père Charles Aboody, grec catholique, tous exerçant leur ministère à Los Angeles.
Cependant, à propos de l’huile, DEUX FAITS, méritent d’être signalés :
Le soir du 14 août 1988, Myrna eut une extase, aussitôt après la sainte communion qu’elle reçut pendant la sainte messe célébrée par deux prêtres, dont le prêtre maronite Georges Khalli. L’huile inonda sa figure et ses deux mains durant toute l’extase. Au sortir de l’extase, elle dicta le message suivant :
"Mes enfants,
ma paix, je vous l’ai donnée. Mais vous, que m’avez-vous donné ?
Vous êtes Mon Église, et votre cœur m’appartient, à moins que ce cœur ne possède un autre dieu que Moi.
En vérité j’ai dit :
l’Église est le royaume des cieux sur terre.
Qui l’a divisée, a péché, et qui se réjouit de
sa division, a vraiment péché’".
Aussi il m’est plus facile qu’un incroyant croie en mon Nom, que ceux qui prétendent avoir la foi et la charité, et qui jurent par Mon Nom.
C’est en Dieu seul que vous devez mettre votre fierté.
Priez pour les pécheurs qui pardonnent en Mon Nom,
Et pour ceux qui renient ma Mère.
Mes enfants,
Je vous ai donné tout Mon temps,
Donnez-moi une partie du vôtre"
Étaient présents à cette messe et cette extase plus de sept cents personnes, dont de nombreux médecins qui ont examiné et observé Myrna, tout comme on a l’habitude de le faire à Damas. Et cette messe était célébrée sur la terrasse de la maison du docteur Mansour.
a. documents écrits
b. documents filmés :
4) Lettres personnelles de Myrna, adressées aux prêtres à Damas
- Ces lettres ne sont pas nombreuses, mais elles constituent une relation très simple, écrite par Myrna même, en un arabe très incorrect. Le Père Malouli les a traduites toutes en français, et il les a classées sous le signe "Cormin" c.à.d. "correspondance de Myrna" l, 2, 3, 4…J’en ai remis une photocopie au Père Laurentin lui-même.
- Ces lettres sont adressées soit individuellement aux Pères Malouli ou Zahlaoui ou Fadel, soit collectivement aux trois ensemble.
- Ces lettres ne sont jamais datées, mais elles relatent presque au jour le jour, ce que Myrna a vécu au milieu des gens et des églises à Los Angeles.
5) Retour de Myrna à Damas
Myrna est rentrée à Damas le soir du 6 septembre 1988.
Le soir du 7 septembre, la veille de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, en pleine prière commune, elle a une extase, au sortir de laquelle elle nous communique le message suivant :
"Ma fille,
En vérité, je t’ai dit de surmonter toutes les difficultés, et saches que tu n’en a éprouvé que peu.
Dis à mes enfants que c’est d’eux que je demande l’Unité, et je ne la veux pas de ceux qui leur jouent la comédie, en simulant de travailler pour l’Unité.
Va et porte l’annonce, et où que tu sois, Je suis avec toi".
Cette nuit autour de 23h, le docteur Mansour téléphone de Los Angeles pour suivre les nouvelles. On lui annonce l’extase et on lui communique, sur sa demande, le message ;
4- Conclusion :
Paradoxalement, je tire la conclusion du voyage de Myrna à Los Angeles, des impressions du voyage que je viens d’effectuer aux États-Unis, entre le 28 mai et le 18 juin l989.
Père Elias Zahlaoui
Paris, ce 23 juin 1989
Remarque : J’ai oublié une chose importante :
Lors de la visite que je fis le 7 juin 1989, un docteur Psychanalyste André PATSALIDES, à BERKELEY, près de San Francisco, il me dit avoir présenté le cas de Myrna, au cours d’un congrès international qui s’est tenu à SANTA ROSA, en Californie, entre le 9-14 octobre 1988. Son exposé dura 45 minutes, s’appuyant en grande partie sur des vidéocassettes. J’ajoute à cette note trois pages photocopiés concernant ces conférences.