Damas, ce 26 septembre 1988.
Chers Amis,
Ce mot collectif vous dira ce que nous vivons toujours à Soufanieh, et vous permettra de le vivre un peu avec nous. Voici en très bref les faits principaux depuis ma lettre du 2 décembre.
L’huile a coulé de l’icône miraculeuse la nuit de Noël 1987, au Nouvel An, à l’Épiphanie, et à la fête de la Présentation au temple le 2 février 1988. Depuis, plus une goutte n’a coulé de l’icône, bien que le verre semble comme gonflé par l’huile. Cependant, de l’huile s’est mise à couler.. à Alep, d’une reproduction de Notre-Dame de Soufanieh, le matin du 24 janvier 1988. Il s’agit d’une maison arménienne, dont l’homme Agop Manuelian, orthodoxe, et la femme, Marie, est catholique. Celle-ci est dans la soixantaine. Leur maison est ouverte à la prière dans la plus grande gratuité aussi, mais à des heures fixes. Ceci est suivi de très près par des hommes de confiance, dont les pères Georges Mani et Emile Assouad. Moi-même, il m’a été donné de voir l’huile couler de cette image, à plusieurs reprises. Cette image a été reproduite en des milliers d’exemplaires au bas desquels, se lit en arabe et en arménien, l’expression source de l’huile sainte. Tout est distribué, bien sur, gratuitement.
Le docteur Antoine Mansour, est un chirurgien connu de Los Angeles. Son ami, le chanteur Libanais Tony Hanna lui avait parlé de Soufanieh. Il vint à Damas, avec sa femme, Mme Claire et ses deux petites filles, le 2 juillet 1986, et repartirent aux États-Unis, le 16 juillet. Il passat ces quelques jours à mener une enquête scientifique serrée. Un an après, il revenait avec sa femme pour assister au baptême de Myriam, fille de Myrna et Nicolas. Pendant le baptême l’huile coula de l’icône miraculeuse. Puis aussitôt après, il passa avec sa famille, Myrna, Nicolas et la petite Myriam quelques jours au Liban, invité tous par Tony Hanna. Ce devait être des jours de détente. Mais là, de nouveau l’huile apparut sur les images de la Vierge, et sur les mains de Myrna, et même cette dernière eut deux extases, en présence de centaines de personnes venues prier… Car ce fut un nouveau départ du phénomène, mais dans le village des parents de Tony Hanna. De nombreuses personnalités, dont des évêques et des prêtres en ont été témoins, dont certains refusaient d’entendre parler de Soufanieh, mais qui en ont été bouleversés et qui ont même témoignés lors d’émissions de télévision, comme le père Joseph Mouwannès, directeur du bureau d’informations catholique au Liban. De tout cela, le docteur Mansour et sa famille ont été témoins et cela durant quinze jours qui dura leur ‘détente’… Rentrés aux États-Unis, ils téléphonent la nuit du 26 novembre 1987, lors du cinquième anniversaire de Soufanieh, pour savoir si quelque chose s’était produit. Il apprit l’extase et le message qui fut confié à Myrna, et dans lequel le Seigneur lui disait : " Va et porte l'annonce dans le monde entier, et dis sans crainte qu'on travaille pour l'unité." Il décida alors d’inviter Myrna et sa famille… Le voyage fut finalement décidé et Nicolas, Myrna et la petite Myrna quittèrent Damas le 19 Mars 1988. Et voici que l’huile re-apparaît aussi bien sur les mains de Myrna que sur de nombreuses reproductions de Notre-Dame de Soufanieh, dans de nombreuses maisons et églises. Ceci provoqua un mouvement de prières. Finalement, le soir du 14 août, à la fin d’une messe célébrée dans le jardin de la maison du docteur Mansour, eut lieu une extase de 20-25 minutes, au cours de laquelle l’huile coulait du visage et des mains de Myrna, et au bout de laquelle Myrna communiqua un message, que je reproduirais intégralement tout à l’heure.
Comme pour tout ce qui se passe à Soufanieh, nous réclamons des témoignages écrits et dûment signé. Or, des États-Unis aussi, nous avons reçu un bon nombre de ces témoignages, de médecins, de prêtres, d’évêques et de simples laïcs, soit arabes, soit américains. De ceux-là, permettez-moi de mentionner son Excellence, Mgr Joseph Tawil, le père Charles Abboudy, curé grec catholique de Los Angeles, et le docteur Antoine Mansour, tous trois témoignent de l’huile qui a coulé, en présence de Sa Béatitude, le Patriarche Maximos V Hakim, (Melkite Catholique) des mains de Myrna et d’une image de la Vierge, Notre-Dame de Soufanieh et cela dans la maison même du docteur Mansour, le 2 mai 1988… d’autres témoignages portent la signature du R.P. Joseph Tarzi, curé syrien orthodoxe de Los Angeles, du R.P. Herbert de Souza, jésuite, curé de l’église du Bon Pasteur à Los Angeles, du P. Georges Khalli, du R.P. Paul Romley, curé de la cathédrale grecque orthodoxe, St-Nicolas, Los Angeles, du R.P. James Connors, de Los Angeles, du docteur Rody Khoriaty et de beaucoup d’autres… Nous préparons en ce moment, tout un dossier sur le voyage de Myrna aux États-Unis, mais rien ne sera publié avant la mise au point de ce dossier avec le docteur Mansour et sa femme, à qui revient le mérite de ce voyage.
Mes enfants,
Je vous ai donné Ma paix, mais vous, que M'avez-vous donné?
Vous êtes Mon Église, et votre coeur M'appartient.
À moins que ce coeur ne possède un autre dieu que moi.
J'ai dit: L'Église est le Royaume des Cieux sur la terre.
Qui l'a divisée a péché, et qui s'est réjoui de sa division a péché.
Aussi il M'est plus facile qu'un incroyant croie en Mon nom que ceux qui prétendent avoir la foi et l'amour et qui jurent par Mon nom.
C'est en Dieu seul que vous devez mettre votre fierté.
Priez pour les pécheurs qui pardonnent en Mon nom,
et pour ceux qui renient Ma Mère.
Mes enfants, Je vous ai donné tout Mon temps,
donnez-Moi une partie de votre temps.
Myrna est rentrée avec Nicolas, la petite Myriam et leur nouveau bébé Jean-Emmanuel, le soir du 6 septembre. Or le soir du 7 septembre, la prière de l’acathiste fut chantée à Soufanieh, en présence d’une foule nombreuse. Et voici que juste à la fin de l’acathiste, une extase se produit, qui a été, bien sur, filmée sur vidéo-cassette. Elle dura juste 6 minutes. Voici le message que Myrna a dictée au père Boulos Fadel, en présence du père Joseph Malouli et du docteur Malak Sarrouf. Moi-même, je dirigeai la prière dans la cour de la maison :
Ma fille,
Je t'ai dit de surmonter toutes les difficultés,
et saches que tu n'en as éprouvées que peu.
Dis à Mes enfants que c'est d'eux que Je demande l'unité et que Je ne la veux pas de ceux qui leur jouent la comédie en simulant de travailler pour l'unité.
Va et annonce.
Et où que tu sois, Je suis avec toi.
Prions les uns pour les autres.
Je vous redis mon amitié.
Père Élias Zahlaoui, Damas