128

Janvier 1990

Vendredi 26 janvier

Le matin, à Damas, je rencontre en chemin M. Moufid Arnouk et son frère. Il me fait la surprise de m'aborder en me parlant de Soufanieh. Il vient de visiter la "maison de la Vierge" avec son frère, et a pris un morceau de coton imbibé d'huile et des images. Il me paraît très apaisé. Le soir, je lui rends visite, mais ni lui ni son frère ne me parlent de Soufanieh.

Dimanche 28 janvier

Visite de Maged Ghorayeb. Il me réclame avec insistance mes mémoires. Il n'est plus permis, dit-il, d'en remettre la publication à plus tard. Il faut donc que les gens sachent tout ce qui s'est passé à Soufanieh. Pour lui, tout retard est infidélité. Ses propos me rappellent ce que m'a dit Mgr Néophyte Edelby, qui ne cesse de depuis trois ans déjà de m'en réclamer la publication.

Lundi 29 janvier

Nous passons, ma sœur Nour et moi, ce jour à Alep. Nous prions chez Marie Manuélian, chez qui l'image de Notre-Dame de Soufanieh a suinté de l'huile le 24 janvier 1988. Tandis que nous prions, l'huile coule de l'image en notre présence et sous les yeux de tous les fidèles en prière.

Mercredi 21 janvier

Je rencontre à Alep mes amis Rachid et Marie Élias.

Nous parlons de beaucoup de choses, dont Soufanieh. Ils ont complètement changé d'opinion. Ils trouvent que Soufanieh a fait ses preuves d'authenticité durant toutes ces longues années. On n'a plus le droit de s'en écarter au risque de se détourner d'un message urgent que le Seigneur veut nous donner.

Le soir, je prie dans la maison de Mariette Kourbage, avec le P. Georges Mani et un groupe d'amis. Marie Élias vient prier avec Mme Magida Bali. Marie nous recommande une intention particulière. Et, durant la prière, une grosse goutte d'huile coule d'une grande image de Notre-Dame du Perpétuel Secours.